Joli coup de filet pour la BRB de Versailles en cette fin de mois de janvier 2025. Les hommes de la brigade de répression du banditisme ont interpellé six individus soupçonnés d’avoir voulu enlever le Youtubeur Inoxtag, ou son père, à Orgeval (Yvelines). Âgés de 22 à 33 ans, ils ont été arrêtés à Fleury-Mérogis (Essonne – dép. 91), Sarcelles (Val-d’Oise – dép. 95), Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne – dép. 94) et Meudon (Hauts-de-Seine – dép. 92).
Selon RTL, à l’origine de l’information, les six sont actuellement entendus « pour tentative de vol en bande organisée avec arme, tentative d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration arbitraire en bande organisée, participation à une association de malfaiteur et violence avec usage ou menace d’une arme et enfin recel de vol en bande organisée. »
La bonne maison, mais pas les bonnes personnes
Le 18 novembre 2024, trois individus masqués avaient surgi au petit matin dans la maison qu’Inoxtag était censé occuper, à Orgeval. Une femme est agressée. Ses cris alertent son mari. La bande prend la fuite en abandonnant une arme factice… et de l’ADN. Les traces génétiques ainsi que le bornage téléphonique vont permettre de les identifier. Les enquêteurs vont découvrir qu’ils étaient membre d’un même groupe sur l’application Telegram.
Par la suite, on apprendra que les malfrats comptaient bien s’en prendre à Inoxtag, probablement pour l’enlever. Comme cela arrive fréquemment, ils avaient trouvé son adresse sur Internet. Mais sans savoir qu’il n’habitait plus ici depuis longtemps.
Le silence
Déjà connus de la justice, notamment dans des affaires de stupéfiants, d’enlèvement ou encore de séquestration, les six ont nié se connaître pour ensuite se murer dans le silence.
Ce phénomène d’attaque de personnalités en bande n’est pas nouveau mais semble prendre une certaine ampleur ces derniers mois. En témoigne le violent home-jacking subi par Bruno Guillon et sa famille en 2023. Jugés le 22 janvier 2025, cinq hommes qui avaient organisé et participé à la séquestration de la famille à Tessancourt-sur-Aubette ont écopé de peine allant de 3 à 12 ans. Eux aussi utilisaient une boucle dédiée sur un réseau social. Ils étaient également équipés d’un brouilleur et même d’un routeur pour connecter leurs téléphones.
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